Mesdames, Messieurs, Mme la Ministre, chers collègues, chers amis, c’est un plaisir et un honneur d’ouvrir cette première fête de l’Europe de la science à la mairie du 6e.
J’adresse mes remerciements les plus chaleureux à Citoyennes pour l’Europe et à Planete science qui sont à l’initiative de cet événement,
au Maire du 6e qui nous a soutenus et suivis dans ce projet,
à tout le personnel de cette mairie, grâce à son enthousiasme et à son professionnalisme nous pouvons organiser cette manifestation pour vous aujourd’hui.
Mes plus chaleureux remerciements également à nos intervenants et intervenantes, que nous sommes très honorés d’accueillir aujourd’hui.
Merci enfin à vous tous, présents pour cette première édition de la fête de l’Europe.
Quand Martine et Héloise Meheut et Anne de Cherisey sont venues me trouver au début de cette année pour organiser cette manifestation, j’ai été très agréablement surprise et tout de suite enthousiaste. Leur projet correspondait à mes propres projets et à mes propres engagements, et elles me proposaient presque exactement ce que je souhaitais organiser moi-même, mais sans savoir comment l’organiser. Ces rencontres, ces convergences d’événements, sont suffisamment rares pour les mentionner.
Quelques mots sur le thème de cette journée, l’Europe de la science. Nous voulons montrer tout ce que l’Europe fait pour la science et la recherche scientifique, le faire dans un lieu emblématique de la vie universitaire, le quartier latin, c’est le thème principal de la rencontre d’aujourd’hui. Les deux thèmes secondaires sont d’une part l’astronomie, parce que le transit de Mercure devant le Soleil avait lieu un 9 mai, fête de l’Europe, une autre conjonction heureuse, et d’autre part la participation des femmes au travail scientifique, avec plusieurs femmes scientifiques parmi nos invités et une association organisatrice au nom évocateur.
La politique européenne de recherche est sans doute parmi les politiques européennes les plus influentes, même si paradoxalement les politiques de recherche restent officiellement une prérogative régalienne et appartiennent aux Etats. C’est en finançant et en structurant un espace Européen de la recherche que l’Union Européenne est parvenue à l’influencer durablement.
Quelques exemples rapides. C’est l’Union Européenne qui a amorcé ce qu’on appelle le « processus de Bologne » à la fin des années 90. Les étudiants le savent, le processus de Bologne a créé une lisibilité et des systèmes d’équivalence, les ECTS, qui permettent aux étudiantes et étudiants de 47 pays de circuler à l’intérieur des systèmes universitaires, de faire reconnaître leurs diplômes et leurs crédits universitaires. C’est aussi l’UE qui a créé le programme Erasmus, que vous connaissez sans doute, et qui permet de favoriser les semestres d’études à l’étranger. Il a créé une nouvelle génération d’Européens et d’Européennes qui ont une expérience de la vie dans au moins un autre pays de l’Union. Il continue à se développer en s’ouvrant aux apprentis, aux jeunes professionnels.
Moins connu peut-être sont les différents programmes de financement de la recherche, le programme-cadre, en ce moment Horizon 2020, qui finance des consortiums européens, et le conseil européen de la recherche (ERC) qui finance plutôt des équipes de recherche avec une orientation vers la recherche fondamentale. Je peux ajouter à la liste les réseaux COST, plus légers, qui permettent d’entretenir des communautés de recherche en réseau à l’échelle européenne, et les bourses Marie-Curie, pour la mobilités des chercheurs. Ces financements contribuent pour une part de plus en plus importante au financement de la recherche, ils permettent à la recherche des pays touchés par la crise de continuer à faire de la recherche, enfin ils orientent les programmes et la structuration de la recherche.
Je conclurai avec deux orientations européennes importantes de ces dernières années.
D’une part le souci de mettre la science au services des citoyens et citoyennes européens en orientant la recherche autour de grands défis sociétaux, par delà les disciplines: la santé, l’énergie, les transports, le changement climatique, etc. Les programmes de recherche nationaux ont suivi cette structuration et réorientent également leur recherche vers la résolution de grands problèmes.
D’autre part le souci d’engager la société dans son ensemble, en particulier les jeunes et les femmes, dans le travail scientifique, et dans un travail scientifique intègre et responsable.
Je crois que nos invités illustreront mieux que moi aujourd’hui ces grandes orientations, il est temps de leur laisser la parole.
Je termine en vous souhaitant è toutes et tous une excellente après-midi qui se clôturera sur un pot vers 17h, autour duquel nous pourrons poursuivre les échanges de façon plus informelle.
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